Différences entre le célérifère et la draisienne

On confond souvent un célérifère et une draisienne et pourtant, ce sont deux conceptions différentes. Même si en général, la draisienne imite le principe de fonctionnement d’un célérifère, il est important de soulever quelques points de différence entre les deux équipements.

Le célérifère : la première invention du vélo

Imaginé et inventé par Mède de Siévrac en 1790, le célérifère est considéré comme étant l’ancêtre de la draisienne. Il s’agit du tout premier vélo qui fût inventé par l’Homme. La draisienne est donc une version améliorée de cette machine rudimentaire. Certes, Il faut dire que de nombreuses différences existent entre les deux. Déjà, il faut savoir que le célérifère n’a jamais fait l’objet d’une quelconque évolution. Alors que la draisienne continue d’évoluer afin qu’il s’adapte à tous les âges et particulièrement aux enfants. Pour autant, l’ancien modèle du vélo se caractérise par la présence de deux roues et toujours sans pédale et il a été fabriqué avec du matériau en bois. L’inventeur se contentait juste d’une poussée avec les jambes, de deux roues dont le roue avant ne pouvait pas tourner. On l’appelait à cette époque un véhicule à deux roues qui avance grâce aux chevaux. Ainsi, si l’on souhaite en voir de plus près, il faut alors visiter des musées.

Une différence sur le système de direction

Pour diriger l’appareil, les inventeurs de la draisienne a mis en place un système de direction. Ce qui est complètement à l’inverse du célérifère car sa roue avant se montre plus rigide et dépourvu de ce dispositif. Ainsi, sans cela, il serait quasiment impossible de le faire déplacer ni même de le faire avancer. On ne peut ni tourner à gauche ni tourner à droite, on va seulement tout droit devant. D’autre part, même s’il possédait un guidon, il n’a jamais servi à grand-chose et ne permettait pas non plus à faire pivoter la roue. N’empêche que le célérifère était une véritable source d’inspiration pour les fabricants modernes. Par ailleurs, certains chercheurs ont retracé l’origine du comte de Sivrac et de l’ancêtre du vélo et ont considéré tout cela comme un simple mythe. Mais vrai ou pas, la draisienne mérite d’avoir sa place dans l’histoire des bicyclettes. Au départ, la machine était dotée d’un système de direction, d’un guidon et deux roues. Ce qui signifie qu’elle avait une ressemblance frappante avec le célérifère sauf qu’une draisienne est moins élevée. Le guidon sert alors à pivoter le cadre et de faire tourner la roue avant.

La draisienne, une version beaucoup plus améliorée

Une draisienne n’est autre que le premier héritage du célérifère. Même si pour certains, cela reste uniquement un mythe, elle a été au centre de toutes les convoitises. Grâce à ce concept, un grand nombre d’inventeur ont eu alors l’idée d’apporter leurs savoir-faire dans la fabrication d’une draisienne à partir de célérifère. Aujourd’hui, les enfants bénéficient de ses différents bienfaits. Ils peuvent apprendre la notion de la coordination et de l’équilibre et peut aussi s’amuser à la piloter. En bref, la différence porte sur les caractéristiques des deux engins, sur l’aspect pratique et sur le niveau de confort.